Sauveterre-de-Guyenne est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Sauveterriens
La bastide a été construite en lieu et place d'un petit village appelé Athala et fut nommée Salveterra en 1281 qui devint Saubeterre puis Sauveterre.
Appelée communément mais officieusement Sauveterre-en-Bazadais, la commune devient Sauveterre-de-Guyenne en 1896.
De l'occitan salva terra, soit « terre sauve » ou « terre du salut », un « lieu d'asile ».
Le nom de la commune est Sauvatèrra de Guiana en gascon.
Bastide d'origine anglaise, elle fut fondée en 1281 par Édouard Ier.
Dès le IXe siècle, il existe une bourgade de quelques maisons autour d’un prieuré. Au XIIIe siècle, un petit château en bois habité par Dame Athalésie est édifié sur une hauteur et la cité prend alors le nom d’Athala.
Pour mettre fin aux rivalités seigneuriales, le roi Édouard Ier d'Angleterre, aussi duc d’Aquitaine, accepte la création d’une bastide en 1281 avec des privilèges accordés en 1283.
La bastide changea 10 fois de camp, française, anglaise, et devient française définitivement en 1451, deux ans avant la fin de la Guerre de Cent Ans. Elle fut administrée par une jurade jusqu’à la Révolution française.
À la Révolution, la paroisse Notre-Dame de Sauveterre forme la commune de Sauveterre, la paroisse Saint-Léger de Vignague, annexe de Notre-Dame de Sauveterre, forme la commune de Saint-Léger-de-Vignague, la paroisse Saint-Romain de Vignague, annexe de Notre-Dame de Sauveterre, forme la commune de Saint-Romain-de-Vignague et la paroisse Saint-Christophe de Puch, annexe de Saint-Jean de Sallebruneau, forme la commune du Puch. En 1896, la commune de Sauveterre devient Sauveterre-de-Guyenne. Le 1er mai 1965, les communes du Puch, de Saint-Léger-de-Vignague et de Saint-Romain-de-Vignague sont rattachées à la commune de Sauveterre-de-Guyenne3 et passe de 26 hectares à plus de 3 000 pour devenir le centre prospère du Sauveterrois, région viticole et touristique.
Les murs de la bastide furent démantelés en 1838 mais les portes ont pu être conservées. À ce jour, Sauveterre est la seule des huit bastides girondines à avoir conservé les quatre portes d’entrée de ville. L’une d’entre elles, la porte Saubotte (17 mètres de hauteur - 2 salles de garde) a été entièrement restaurée et peut se visiter.
L’église Notre Dame est reconstruite au XIIIe siècle sur l’emplacement de l’église d’origine du prieuré. Au début du XIXe siècle, son état de délabrement est tel, qu’elle est reconstruite en grande partie dans le style néo-gothique. Son clocher en ardoise est détruit en 1837 par un incendie ; reconstruit en pierre, il est foudroyé en 1887, puis supprimé. Un nouveau clocher en béton est mis en place en 1933 et démolie pour raison de sécurité en 1981. En 2013, la municipalité décide de restaurer ce clocher et d'y poser un nouveau toit, le 4e de son histoire. Les travaux de restauration, réalisés avec l'architecte en chef des monuments historiques Goutal, sont terminés en juillet 2014. Sur le contrefort sud du chevet se trouve un cadran solaire datant du XIIIe siècle.
Du 25 au 28 juin 1940, Sauveterre-de-Guyenne accueillait le gouvernement belge d'Hubert Pierlot en exil. Après l’armistice signé en 1940, fut mise en place la ligne de démarcation entre la France occupée et la Zone libre. Elle passait devant les portes Saint-Léger et Saint Romain. La bastide de Sauveterre était en zone occupée.