Terrasson-Lavilledieu, anciennement Terrasson-la-Villedieu, est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
De 1790 à 2015, la commune a été le chef-lieu du canton de Terrasson renommé en canton de Terrasson-Lavilledieu, puis en 2015, son bureau centralisateur.
Centre important du commerce de la truffe et des noix, Terrasson-Lavilledieu compte plus de 6 000 habitants, et son agglomération, près de 8 000. Située en limite de la Corrèze, elle incarne la porte d'entrée dans le Périgord noir.
Elle est notamment connue pour ses Jardins de l'Imaginaire, sa ville ancienne et son abbatiale Saint-Sour.
L’occupation du site remonte à l’âge du bronze qui est une période de la protohistoire. En effet, plusieurs traces archéologiques : dolmens, grottes attestent de cette occupation ancienne. Par la suite, le site continue d’être habité aux différentes époques de notre histoire.
La vie se développe à l’époque gallo-romaine : les vestiges d’une villa, au hameau de Gaubert, à proximité de la Vézère ont été mis au jour. Une mosaïque et d’autres objets (fibules, ustensiles de cuisine…) retrouvés sur ce site sont aujourd’hui exposés au musée d’art et d’archéologie du Périgord, à Périgueux.
Au haut Moyen Âge, à la fin du VIe siècle, il semblerait qu’un monastère lié au personnage de saint Sour s’établisse. L’origine légendaire du patronyme de la ville viendrait de cette fondation. On aurait lâché deux colombes en décidant de bâtir un monastère là où elles se poseraient ; quand elles se sont posées on aurait dit : Terra sunt « elles sont à terre » d’où le nom de la ville2.
La vie s’organise autour de ce monastère qui subit les assauts barbares. Il est par la suite remplacé par une abbaye bénédictine au XIe siècle. Cette dernière fut elle aussi détruite lors de la guerre de Cent Ans, entre le XIVe et le XVe siècle.
Au XIXe siècle, la ville bénéficie des progrès de la révolution industrielle. Dans le domaine des transports, le chemin de fer fait son apparition, de nouvelles routes sont aménagées, le Pont Neuf est édifié. La navigation sur la Vézère, affluent de la Dordogne, prend de l’importance : c’est le temps de gabares et autres embarcations à fonds plats.
D’autre part, la découverte de plusieurs gisements de charbon, à proximité de la ville (Le Lardin, La Villedieu, Saint Lazare) donne lieu à des embryons industriels. Plusieurs verreries s’installent alors.
À partir de l'armistice de juin 1940, le département est divisé en deux et Terrasson est en zone libre3. À la suite du débarquement anglo-américain effectué le en Algérie et au Maroc, les Allemands envahissent la zone libre le 11 novembre, s'installent à Périgueux et Saint-Astier, et de nombreuses troupes traversent Terrasson pour s'installer à Brive3.
À la suite de la fusion des anciennes communes de La Villedieu et de Terrasson en 1963, la commune a d'abord porté le nom de Terrasson-la-Villedieu qui a été changé en 1997 (décret du 22 décembre 1997, publié au Journal Officiel du 24 décembre de la même année) en Terrasson-Lavilledieu4.