Saint-Même-les-Carrières est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Saint-Mémiens et Saint-Mémiennes
Saint-Même-les-Carrières est une commune de l'ouest de la Charente située à 5 km au sud-est de Jarnac et 23 km à l'ouest d'Angoulême. Elle est située à l'extrémité est du canton de Segonzac et sur la rive gauche de la Charente; son territoire est situé en Grande Champagne, premier cru de cognac.
Le bourg de Saint-Même est aussi à 7 km au nord-est de Segonzac, 9 km à l'ouest de Châteauneuf, 15 km à l'est de Cognac et 19 km au nord de Barbezieux2.
La commune est traversée par la D 10, entre Châteauneuf et Cognac, qui rejoint à l'ouest la D 736 avant de rejoindre la N 141 entre Jarnac et Cognac en restant sur la rive gauche de la Charente. La D 18, route de Bassac à Segonzac, dessert aussi le bourg, ainsi que la D 90 qui va au sud vers Barbezieux. La N 141 entre Angoulême et Saintes, maillon de la route Centre-Europe Atlantique, passe au nord-ouest de la commune à Jarnac où elle franchit le fleuve3.
Le train ne s'arrête plus à la gare de Saint-Même et la gare la plus proche est celle de Jarnac (commune de Gondeville), desservie par des TER à destination d'Angoulême, Cognac, Saintes et Royan.
L'église paroissiale Saint-Maxime, ou Saint-Même, de l'ancien diocèse de Saintes, date du troisième tiers du XIIe siècle. Elle a été consacrée à saint Maximus, dont le nom peut se franciser en Maxime (forme savante, à côté de la forme populaire Mesme, devenue Même). On ne sait s'il y a eu une confusion en Mesmin (de Maximinus) mais en français l'évolution normale de Maximus est Même. L'église peut avoir comme patron Maxime le Confesseur ou avoir été dédiée à un autre saint Maximus, saint Même qui fonda un monastère à Chinon au Ve siècle7.
Elle a beaucoup souffert pendant les guerres de religion et a été restaurée en 1680. La nef possède deux travées, sous voûtes d'ogives portées par des colonnes sur dosserets. La première date de 1731 et une clé de voûte porte cette date et les armes d'Alexandre de Culant, seigneur de Saint-Même à cette période. Le seigneur de Culant, fut marié avec une femme Tsigane, dont il eut deux enfants. Un transept suivait et une crypte gothique existait sous le croisillon sud dont on voit les ruines ; il ne subsiste que le carré, plus étroit que la nef, sous le clocher. Il est couvert d'une coupole sur pendentifs. Des fenêtres sont percées de chaque côté des travées de la nef.
L'abside, semi-circulaire, est ornée d'une arcature à sept ouvertures, sur colonnes, dont trois sont percées de fenêtres à colonnettes.
La façade, du XVIIIe siècle, est précédée d'un porche sous berceau. Le mur nord de la nef a reçu des contreforts longs et plats. Le clocher, à souche carrée, a un étage refait, à une ouverture en plein cintre sur les faces; sur un cordon, s'élève une flèche conique en pierre, à écailles, et accostée, sur les angles, de quatre pinacles modernes, formés d'un petit pilier, surmonté d'une boule37,38,39.
Elle possède une crypte inscrite monument historique depuis 199140.
Une porte murée du côté nord devait permettre l'accès direct depuis le château qui jouxtait l'église.